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LA NOUVELLE CALEDONIE by Marie
Du 15 janvier au 17 février 2008

D’un saut de puce en avion de 2h30 depuis Sydney, nous voici arrivés sur le « caillou », la Nouvelle Calédonie, un bout de France d’outre mer perdu dans le Pacifique sud…

Un ami aixois Pierre Louis installé à Nouméa depuis 4 ans nous accueille à l’aéroport et nous conduit à notre Hôtel à Nouméa.

Le lendemain, nous profitons pour établir le périple que nous parcourrons durant le mois, avec l’aide précieuse de Pilou et sa femme Francine.

Et voici le grand départ pour rejoindre la tribu où nous allons vivre quelques jours parmi les Kanaks, à quelques 500 km de Nouméa.
En effet, les tribus de l’Est pratiquent l’accueil en tribu pour découvrir le mode de vie original et originel des Kanaks, leur croyance, leur gentillesse, et la richesse de leur culture
6 heures de route nous font remonter la côte Ouest de l’île jusqu’au nord, paysage de collines qui contrastent avec de vastes prairies.

La route traversière pour atteindre la côte Est serpente au milieu de la grande chaine de montagnes.

Enfin, apparait la côte Est humide, véritable paradis luxuriant de vert, d’eau et de végétation tropicale qui nous entraine au cœur du pays culturel kanak.
C’est l’appel de la beauté vierge et authentique qui abrite l’âme Kanak depuis la nuit des temps.

Notre tribu d’accueil, la tribu Werap se situe au milieu de la brousse, près du petit village de Hienghène, dans son écrin de verdure, au bord d’une rivière.

La tribu, et bien, se compose de quelques cases, dont la notre, le chef (l’ancien), le conseiller qui gère tout, et les habitants, tous membre de la même famille.

Il nous faut « faire la coutume » à notre arrivée, c’est-à-dire présenter notre respect au chef, Martial, pour être alors accueillis comme des membres de la famille : nous offrons donc un paréo plié sur un billet de 500 cfp soit 4€.
Si l’on voulait de l’authenticité, on est gâté !! La case dortoir est en pierres et argile, au toit de chaume, sol en ciment, et meublée en tout et pour tout de matelas sur des nattes !

Vu la qualité des sanitaires : un WC, abreuvoir des 12 chiens de la famille, une douche avec un embout de tuyau et un rideau au gré du vent, le tout au milieu de la cour commune, donc nous préférons la douche à la rivière !

La femme du chef, Odette et ses filles nous prépare un copieux repas local de poulet, poisson, et bananes plantain, délicieux. Tout le monde mange de grand appétit !

La 1ère nuit dans la case s’avère être peuplée du chant des coqs, des aboiements des chiens, et de la musique au petit matin ! Question d’habitude !

Mais se plonger dans la civilisation kanak qui revendique son héritage, sa culture et son identité, c’est bien cela que nous voulions !
Et nous l’apprécions tous à sa juste valeur, petits et grands.
Les enfants sont aux anges et s’intègrent parfaitement, jouent

et découvrent de nouvelles activités (comme manger des cigales crues) avec quelques des 11 enfants de la tribu !!!

Nous arrivons trop tard pour le petit marché de Hienghène où les femmes vendent quelques fruits et légumes, mais surprise ! pas trop tard pour assister à leur partie de bingo favorite après le marché !

Martial et Odette nous emmènent (ou plutôt nous les emmenons car ils n’ont pas de voiture) pêcher à l’embouchure de la rivière dans la mer : une ligne improvisée avec un fil enroulé autour d’une bouteille, et nous rentrons tous presque bredouille, mais on a bien rigolé !

Le lagon du côté Est de l’île n’est pas une eau limpide et turquoise car il pleut beaucoup dans cette zone tropicale et humide, et la végétation, les arbres et les fleurs sont splendides.

Louise initie les filles au tressage des paniers avec des palmes de cocotiers, pendant que les garçons vont au match de foot.

Nous partons en véritable troupe un matin dans la forêt à côté de la rivière pour la pêche à la crevette, l’écrevisse en fait : Martial et la machette, Odette, des enfants, des jeunes, des cousins, des neveux, les chiens pelés et NOUS !

Les enfants kanak (et Christophe) habitués plongent dans les trous d’eau avec un pic en bambou, mais il s’avèrera que la pêche sera encore peu fructueuse : 3 écrevisses au total !

Par contre, Oh ! surprise, la chasse aux crevettes se transforme soudainement en chasse au cochon sauvage ! Les chiens le traquent et Christopher le frère de Martial va le tirer, il avait emporté le fusil au cas où !
Si tôt mort, éventré à la machette et vidé de ses entrailles, régal des chiens, sous nos yeux effarés !

Yvan, un des fils de Martial le charge à même les épaules et va le laver dans la rivière.

Tout le long de la balade, nous dégustons des pommes kanak, des papayes, des cocos, des jack fruit et même des framboises ! La nature est généreuse pour qui sait chercher !

Une autre partie de pêche à la plage, cette fois ci à la sardine, avec un filet.

Il faut juste s’entasser à 9 dans une voiture et 7 dans l’autre pour y aller tous, Martial et sa machette, Odette, des enfants, des jeunes, des cousins, des neveux, (pas les chiens pelés cette fois ci !) et NOUS !

Le dernier soir, alors que les enfants sont enfin couchés et endormis (ça parait évident mais coucher 5 enfants tous les soirs prend plus d’une heure tant ils font la foire !), un hurlement retentit, Emma accourt disant que « Cléa a quelque chose de fluo qui lui brule le bras ! »
Bien sur, ce sont les extra terrestres qui ont débarqué !!!
Mais vu ses pleurs et la façon dont elle l’affirme, tout le monde cherche à 4 pattes dans la case, le chef, le frère, le fils et le saint esprit !!!
Et nous trouvons une petite chenille, effectivement fluorescente qui s’est réfugiée sous le matelas d’Agathe……..Quand nous allons nous coucher, tous les matelas ont changé d’occupants : Cléa sur le notre, Marius collé à Emma, et les 2 petites scotchées !
C’est le jeu des matelas musicaux, faute des chaises !!!
Cependant, pas de photos, on était trop occupé, désolée !
Le lendemain, c’est le départ de la tribu, beaucoup moins rigolo …….. Tout le monde s’est attaché…
Comment ne pas aimer ce peuple si simple, sauvage, et profondément gentil ?
Le tour du monde a son prix à payer, nous quittons des lieux et des gens que nous avons adorés……successivement et inexorablement..…
Christophe suggère de rester un peu les yeux brillants ……
Et le cœur très très gros nous nous disons au revoir.

Pas plutôt dans la voiture, Cléa éclate en sanglots qu’elle veut « habiter avec eux », et oui la vie réserve parfois des surprises !
Angèle ne pipe pas mot, Emma explose un peu plus loin ………Décision est prise, au lieu d’aller à Lifou, nous reviendront 4 jours dans la tribu, ce sera la surprise du retour !
En attendant, notre route se poursuit vers le nord de l’île ou les paysages de forêts tropicale, de cascades et montagnes au bord de mer sont époustouflants.

Nous arrivons dans le grand nord de l’île au gite de Poingam, où nous attendent 2 grandes tentes pour les parents, et 2 petites canadiennes pour les enfants !

Mais, au bord de la plage ! et en plus avec une piscine d’eau de mer !

Le luxe est relatif, tout dépend où on le positionne sur l’échelle ! Nous remarquons tout de même un peu de relâchement dans nos look respectifs : le démêlage des cheveux, la propreté relative des ongles des enfants, leur tenue vestimentaire…….(les vêtements noirs sont parfaits !!!)

On ose vous le dire, quand ça dépasse un peu notre seuil de tolérance (il est largement en dessous de celui de France…), révision générale des enfants !
SVP, ne prévenez pas encore les services sanitaires !!!

Les paysages du nord du Caillou sont bruts et désertiques… Le bout du bout du monde…

L’étape suivante est à Bourail, côte Ouest, sur la plage de La Roche Percée, magnifique plage de sable gris foncé, lieu de ponte des tortues de mer.

Leurs nids sont repérés grâce à un grillage sur le sable. Les œufs sont couvés par le sable chaud durant 45 jours, et le soir J, la mère revient taper des pates sur le bord de l’eau, appelant les petites tortues qui accourent et se font manger aux ¾ par les prédateurs qui les attendent dans la mer… La vie quoi… Nous n’aurons pas le plaisir de voir ce spectacle, car la nuit…

Le plaisir de profiter d’une nuit dans un bungalow en dur, dans un vrai lit ! Même si tout est parfaitement banal, la piscine est très appréciée !

La plage de Poe est une des plus belles de l’île, sable blanc, lagon, lieu de rendez vous des surfeurs et fly surfs.

Le marché de Bourail est aussi très local !

Et puis, à nouveau sur la route de l’Est, on en aura fait des détours, pour réintégrer notre tribu d’accueil à Hienghène.

Nous les croisons à la supérette, Martial et sa machette, Odette, des enfants, des jeunes, des cousins, des neveux, (pas les chiens pelés cette fois ci !) et la surprise est grande, ils ne s’attendaient pas à nous revoir ! Ils vont à la pêche, comme d’hab, et Lolo va les chercher en voiture ! Record battu cette fois, 14 !!!

A notre arrivée à la tribu, tout le monde est chez soi : les enfants s’échappent comme une envolée de moineaux, les grands vont à la rivière pour les ablutions de soirée.

Nous reprenons nos taches ménagères quotidiennes…

Balade dans la bananeraie de Martial à but culinaire pour ramasser les ingrédients du fameux bounia calédonien,

et aussi botanique par la même occasion.

Le bounia cuit en cocotte au lieu du four traditionnel creusé dans la terre car il menace de pleuvoir.

Mais mauvaise surprise, Odette n’a pas compris qu’on voulait manger du bounia, donc pour 2 personnes seulement, pour nous, ce sera une autre fois !!!
Et nous repartons à la pêche !

Les enfants et Lolo font une randonnée dans la forêt à cheval, à leur grande joie.

Nous embarquons pour une journée sur le voilier de Vincent, mari de l’instit, avec Martial (sans sa machette), Odette, des enfants, des jeunes, des cousins, des neveux, (pas les chiens pelés cette fois ci !), direction l’îlot en face du rocher de la célèbre poule couveuse.

Là enfin l’eau qui cercle l’îlot décline tous ses camaïeux de bleus ! Mais dommage, le Cyclone Geen qui menace la Nouvelle Calédonie trouble l’eau.

Nous jouons les robinsons, qui pêche à la ligne, qui plonge, qui fait la sieste, qui joue……….

Ce samedi, grand bingo et tournois de foot au village !
Les femmes sont sagement et patiemment assises sous un grand auvent pour jouer au bingo, en espérer remporter le gain final de 350 000

Les hommes jouent à la pétanque, boivent des bières, ou encouragent le match de foot.

Quant à nos enfants, ils se faufilent au milieu de toutes ces activités, parfaitement à l’aise.

Elsa veut s’intégrer parfaitement…

Et puis le vrai départ de la tribu, plus serein cette fois-ci.

Nous passons 2 jours dans la petite bourgade de La Foa : le clou de cette étape est la baignade dans les piscines naturelles d’une rivière, avec un toboggan improvisé !

Retour 3 jours à Nouméa dans une de nos chères auberges de jeunesse, perchée sur une colline et jouissant d’une vue magnifique sur la ville.

Lovée au cœur de 7 collines et bordée par 7 baies, Nouméa bénéficie d’un site exceptionnel.
Nous profitons pour faire un peu de shopping dans le centre ville de Nouméa, qui s’articule autour de la jolie place des cocotiers.

Nous plongeons à l’île aux canards, petit îlot à 5 min de bateau de l’Anse Vata, dans le sentier sous marin balisé.

Magique ! Alors que nous sommes presque en ville, les fonds sont à 2m de la plage dignes des plus beaux du Pacifique ! Ballet de poissons multicolores dans les anémones, de mérous énormes, de murènes javanaises, au milieu de coraux cerf jaunes, bleus ou roses !

Même si l’îlot est hautement touristique le weekend, le spectacle vaut le détour !
Dernière étape du Caillou, la route du sud direction le Parc de la Rivière Bleue.
A peine a-t-on quitté la ville, que les paysages grandioses se dressent à perte de vue, serpentant au milieu d’espaces le plus souvent vierges de toute population.

Ce qui frappe en premier lieu, c’est cette terre rouge, appelée latérite qui imprègne tout : rivières, végétation, béton, les pieds …

3 couleurs dominent : le vert de la végétation, le bleu de la rivière et du ciel, et le rouge de la terre.

Nous avons la chance d’approcher des cagous, oiseaux emblématiques de la Nouvelle Calédonie qui aboient comme des chiens !

Dans le parc existent au moins 60 espèces forestières qui existent à l’état endémique. Super spécimen, le grand Kaori qui mesure plus de 40m !

Nous pique niquons au bord de la rivière, dans une retenue naturelle où l’eau est plus transparente que du cristal ! Nous la buvons d’ailleurs (pas de dysenterie par la suite !!!)

et passons des moments inoubliables à essayer de remonter le courant en apparence inexistant mais terrible !

et les enfants, 4 jeunes chiots avec Rémy et Paul à essayer de se colorer en rouge !

Ultime étape de notre périple calédonien : l’île des Pins, ou « l’île la plus proche du Paradis » que nous atteignons en 20 minutes de vol.

Il est une île envoutante, un lieu intemporel d’une douceur de vivre exceptionnelle, avec des plages superbes, ses baies aux eaux turquoises et ses pins colonnaires qui lui ont valu une réputation d’Eden océanique…

C’est donc là où nous nous posons, et oui !!!
Notre gite se situe dans la baie de Kuto, la plus belle bien sur ! Bon, allez je vous le dis, il n’est pas exactement au bord de la superbe plage de sable blanc, mais à 200 mètres !

Nous baladons jusqu’à la baie de Kanumera, reliée à celle de Kuto par un isthme étroit : la beauté du paysage nous saisit, tant par les couleurs que l’immense rocher planté sur le bord.

Nous ne l’escaladons cependant pas car l’accès est interdit, les lieux sont tabous, et les Kuniés ne plaisantent pas !
Nous plongeons tout autour du rocher, où le lagon abrite encore nombre de merveilles sous marines.

Nous profitons tout l’après midi de la magie des lieux, sur ces plages de sable blanc, fin comme de la farine, qui correspondaient à l’époque du bagne au territoire militaire du pénitencier ! On comprend aisément leur choix !

L’école existe quand même au paradis, mais les professeurs sont tolérants quant aux postures…

Nous mangeons un délicieux bougna sur la plage de Kuto, à l’ombre des filaos, servi « à la locale » dans une assiette de palme de coco tressées sur une feuille de bananier !

Aujourd’hui, excursion à « la piscine naturelle » dans la baie d’Oro. Nous trouvons même un « taxi local » qui nous embarque à 13 dans son « van local », car Pierre Louis, Francine et les enfants nous ont rejoints.
Si le Paradis devait exister, serait-ce ici ?

Pas de couleur de bleu pour décrire la palette qui se décline devant nos yeux …

Tout se conjugue pour exalter la féerie des lieux : les majestueux pins colonnaires qui bordent la piscine, la transparence de l’eau, le blanc immaculé du sable…

Et pour parfaire la magie, les fonds sous marins à fleur d’eau sont dignes du plus bel aquarium naturel…
Je mitraille littéralement tout poisson passant devant notre nez époustouflé !!!

Les soirées se ponctuent de parties de contrée endiablées puisque la venue de Pierre Louis nous procure notre partenaire manquant ! Devinez quelle est l’équipe gagnante ?

Les jours suivants se déroulent paisiblement, ponctués de baignades dans la magnifique baie de Kanuméra,


ou de jeux,


Ou de béatitude devant le paysage…


Et puis, le Paradis sur terre a aussi une fin, retour à Nouméa.


Les Dubrou refont un tri de leurs bagages, au milieu du jardin de Pierre Louis et Francine car le tri précédent en Polynésie s’est avéré insuffisant…47 kg repartent en France par bateau ( je précise pour ceux qui oserait dire qu’il y avait bien sur trop de bagages, qu’une bonne partie se compose de cadeaux et souvenirs…).


Il va sans dire que les bagages sont allégés, puisqu’il ne reste que 3 sacs, mais Christophe est aussi allégé d’un grand poids qui le turlupinait lourdement depuis le départ du tour du monde….sans commentaires…


Un dernier repas entre amis….sans commentaires, la Nouvelle Calédonie est bien loin, nous ne nous reverrons pas demain….. Les enfants aussi ont le cœur gros…


Et l’éternelle remarque d’Emma à la fin de chaque pays qui évoque tout haut ce que tout le monde pense tout bas :
« Oh ! C’est déjà fini ! On ne pourrait pas rester encore un petit peu ? »….
Ce sera le mot de la fin, bye bye envoutante Nouvelle Calédonie…

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