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La santé

1 / LES VACCINS
2 / LA TROUSSE A PHARMACIE
3 / LE PALUDISME

Nous voyageons donc à 9, c’est-à-dire qu’en terme de santé nous multiplions donc par 9 le risque que l’un de nous soit malade !!! Ouf, dur dur, cela pourrait donc dire que en gros si chacun de nous est malade, allez on va dire 2 fois dans l’année, on aura donc un malade tous les 15 jours !!!

Mais non, IMPOSSIBLE !!! D’abord on n’est jamais malade (touchons du bois !) et en plus on a trop de chance, nous voyageons avec une pharmacienne, Marie !

Est-ce que ça veut dire qu’on va emporter une pharmacie ambulante dans nos sacs à dos tout au long du voyage ?
Non, notre choix va se porter :

• sur une trousse à pharmacie minime mais complète (nous y reviendrons),

• sur un CDrom du VIDAL fourni par une amie médecin (attention il n’est pas possible de l’obtenir pour le grand public, trop dangereux si de l’automédication est faite à mauvais escient ), ou sur un VIDAL de poche.

• et surtout sur une bonne appréciation de la gravité d’une maladie en cours de voyage, donc sur la décision de pratiquer de l’automédication ou de consulter un médecin du pays. En effet, l’importance du sujet et l’évolution parfois rapide des situations dans certaines zones font qu’il vaut mieux s’informer auprès de professionnels reconnus.
Sans oublier qu’au delà des vaccinations et de la prévention contre le paludisme, la santé en voyage c’est aussi savoir faire fasse aux innombrables petits maux (altitude, tourista, etc) et situations (orages, soleil, froid…) auxquels tout voyageur peut être à l’occasion confronté.

Plusieurs sites généralistes ou spécialisés dans le domaine de la santé en voyage sont disponibles sur Internet.
Un site que j’affectionne particulièrement est SANTE-VOYAGE.COM avec un gros plus pour le glossaire médical, où l’on trouve une définition très claire, succincte mais précise de nombreux termes médicaux et maladies tropicales (http://www.astrium.com/glossaire-medical.html)

1/ Les vaccins

Ils ont fait l’office de longues discussions et dissertations !!!
Ils est vrai que si l’on en croit tous les ouvrages médicaux et sites sur la santé en voyage, il faudrait se faire vacciner contre tout, voire même contre nous-même !!!

Blague à part, il faut être objectif : aucun vaccin, çà n’est vraiment pas raisonnable ; mais une douzaine de vaccins, est-ce vraiment nécessaire ?

Aussi compte tenu de ma formation de pharmacienne, ainsi que de notre jugeote, et aussi des pays traversés au cours de notre voyage, nous avons choisi de faire les vaccins suivants :

1 – 1 /Le vaccin contre diphtérie-tétanos-coqueluche-polio

• Pour les adultes, normalement nous avons du être tous vaccinés dans notre enfance, avec rappels tous les 10 ans….moins sur…, aussi par sûreté nous faisons un rappel de REPEVAX*

• Pour les enfants, les vaccins ont été faits dans leurs premiers mois de vie, le rappel se fait vers 12/13 ans, donc nous faisons une injection d’INFANRIX TETRA* au 2 enfants de 13 ans.

1 – 2 /Le vaccin contre les hépatite A / hépatite B

Un petit rappel sur les hépatites

HEPATITE A :

Maladie causée par un virus extrêmement répandu sur toute la surface du globe à l’exception des pays industrialisés. Transmis par l’alimentation (péril fécal). Peut se traduire par une jaunisse avec urines foncées, une fièvre, une fatigue intense, des douleurs diverses, des nausées et vomissements etc. Maladie inapparente ou bénigne chez l’enfant, elle peut être grave (fatigue majeure pendant plusieurs mois) voire mortelle chez les adultes, et d’autant plus qu’ils sont plus âgés. Pas de traitement curatif spécifique. Il existe un vaccin d’efficacité quasi absolue, hautement recommandé pour les voyages exotiques

HEPATITE B :

Maladie virale répandue sur toute la surface du globe, particulièrement fréquente dans tous les pays en développement et ceux qui n’ont pas mené à bien une politique vaccinale systématique de grande échelle. Le virus (VHB) est transmis par le sang, les sécrétions sexuelles, et sans doute à un moindre degré par la salive des personnes infectées ; dans un tiers des cas, le mode de transmission reste inconnu.

Dans un certain nombre de cas (10%, 20%, 30% selon les études et les pays), le virus attaque le foie de manière active et peut aboutir à la cirrhose, au cancer du foie ; à l’échelon mondial, le virus de l’hépatite B est la dixième cause de décès.

Il existe un vaccin, particulièrement indispensable aux voyageurs tropicaux, et recommandé par l’OMS à l’ensemble de l’humanité.

Nous avons choisi un vaccin qui combine l’hépatite A et B : TWINRIX* et TWINRIX* enfant
Pour les adultes comme pour les enfants, la primovaccination usuelle recommandée comprend 3 doses. La première est administrée à la date choisie et les deuxième et troisième doses suivent la première de 1 mois et de 6 mois, respectivement (calendrier aux mois 0, 1 et 6)

Une partie des adultes était déjà vacciné mais un rappel est fait.
Les enfants auront leur injection du 6ème mois en Polynésie.

1 – 3 / Le vaccin contre la méningite A / C

Un petit rappel sur la méningite à méningocoque

MENINGITE À MENINGOCOQUE :

Ou méningite cérébro-spinale. Maladie sporadique dans le monde entier mais responsable d’épidémies extensives et meurtrières dans la plupart des pays en développement. Très contagieuse, en particulier chez les nourrissons, enfants et adultes jeunes, et très grave (lourde mortalité, séquelles neuro-sensorielles irréversibles). Peut être prévenue par un vaccin (1 dose, protection : 4 ans).
Nous vaccinons tout le monde avec une seule injection du vaccin MENINGOCCOCIQUE A + C*

1 – 4 / Le vaccin contre la fièvre typhoïde

Un petit rappel sur la fièvre typhoïde.

FIEVRE TYPHOÏDE :

Maladie liée à la mauvaise hygiène alimentaire (péril fécal), très contagieuse, extrêmement répandue dans tous les pays en développement où elle est endémique ( c’est-à-dire existence permanente de la maladie dans une population donnée). Le bacille responsable (Salmonella typhi) prolifère dans l’intestin et diffuse dans l’ensemble de l’organisme, pouvant atteindre gravement tous les organes. Traitée à temps, la fièvre typhoïde se soigne bien grâce aux plus nouveaux des antibiotiques ; traitée avec retard, elle peut être mortelle. Il existe un vaccin, protégeant pendant 3 ans 15-21 jours après une seule injection : vaccin très recommandé à tous les voyageurs tropicaux.
Nous vaccinons tout le monde avec une seule injection du vaccin TYPHIM*

1 – 5 / Le vaccin contre la fièvre jaune

Un petit rappel sur la fièvre jaune.

FIEVRE JAUNE :

Maladie virale (virus amaril) transmise par piqûre de moustiques en Amérique et Afrique intertropicales. Entraîne des lésions du sang, du foie et des reins : décès dans environ la moitié des cas, sans possibilité de traitement spécifique. Vaccin d’efficacité quasi absolue, protégeant pendant 10 ans, à faire plus de 10 jours avant le départ, dans un centre agréé.
Nous vaccinons tout le monde dans un centre agrée.

1 – 6 / Le vaccin contre la rage

Un petit rappel sur la rage

RAGE :

C’est une maladie qui se propage de mammifères à mammifères elle est toujours mortelle lorsque les symptômes apparaissent.

Elle se transmet accidentellement à l’homme par la salive des animaux enragés, par morsure, griffure ou léchage d’une plaie ou d’une muqueuse.

La période d’incubation varie suivant la gravité et la localisation des morsures. La maladie se manifeste par une encéphalite qui peut prendre une forme “furieuse” ou paralysante.

Une vaccination pré-exposition, s’adressera tout particulièrement:

- Aux jeunes enfants pouvant se déplacer seuls, et n’ayant pas conscience des risques encourus.
- Aux touristes qui s’aventurent loin des centres de santé.
- Si vous devez visiter un pays où les vaccins produits sur culture cellulaire ne sont pas disponibles.

La vaccination : en primo-immunisation préventive:

- Trois injections de 0,5 ml de vaccin rabique à J0, J7, J28.
- Un rappel à un an.

Nous avons longuement hésité pour ce vaccin contre la rage, car un vaccin de plus et surtout 3 injections….Ce n’est pas anodin….

Mais pour 3 raisons essentielles, nous avons choisi de le faire : voir encadré plus bas

• Car une fois la maladie déclarée, elle est mortelle dans 100 % des cas…
• Car il est difficile si on a le dos tourné qu’un jeune enfant ne caresse pas un animal…
• Et parce que le traitement en cas de morsure si l’on n’a pas été vacciné est très lourd : les immunoglobulines « locales » selon le pays sont souvent « louches »…voire dangereuses, et surtout qu’il faut intervenir dans les 24 heures.

Nous vaccinons tout le monde avec 3 injections du vaccin rabique Pasteur.

• Soins contre la rage chez une personne n’ayant jamais été vaccinée avant :
Immunoglobulines antirabiques spécifiques (RIG) (anticorps humains ou équins purifiés contre la rage) :
- 20 UI/kg de poids corporel, à administrer le plus rapidement possible après la contamination.

+ Vaccination curative :
- 5 doses de 1 ml, administrées aux jours 0, 3, 7, 14 et 30
Il est absolument conseillé de vacciner dans les 24 heures après une morsure suspecte

• Soins contre la rage chez une personne ayant déjà reçu une vaccination complète moins de 5 ans auparavant, ou présentant des anticorps :

Vaccination curative :
- 2 doses aux jours 0 et 7.

2 / La trousse à pharmacie

Voici une liste de ce qui se trouve dans notre pharmacie, mais je le répète, elle n’est pas exhaustive, et elle est évolutive non seulement avant le départ, mais pendant le voyage.

Nous emportons peu de médicament à forme pédiatrique comme les sirops, car « la pharmacienne » des 9 recalculera les doses adultes/enfants, et on écrasera les comprimés !

• Antibiotiques :

- Antibiotique à large spectre pour les infections de la peau, infections urinaires, digestives, infections ORL….. : Clamoxyl*
- Pour les infections des voies respiratoires supérieures, avec un grand avantage : traitement de 3 jours : Zitromax*
- Essentiellement pour les angines et sinusites : Orelox 100*
- Essentiellement pour les infections de la peau à staphylocoques : Fucidine*

• Anti-paludéens : voir chapitre plus loin. Nous emportons quelques boites de Malarone*, et nous renseignerons à l’arrivée des pays à risque pour la conduite à tenir.

• Anti-diarrhéiques : Imodium* (pour stopper) mais en cas vraiment extrême, car il peut être parfois encore plus dangereux de stopper une diarrhée que de laisser le virus s’évacuer…

• Désinfectants intestinaux : Ercefuryl 200*, Tiorfan* sachets enfants

• Régénérer la flore intestinale : Carbolevure*, Ultralevure*

• Anti-nauséeux et vomissements : Motilium*, Primpéran*

• Antispasmodiques : Spasfon*

• Anti-inflammatoires :
- Non corticoides : contre un mal de dos, une tendinite, une sciatique : Bi-profenid*
- Corticoides : contre une piqûre grave d’insecte, un œdème, une allergie … : Celestène* en gouttes ( enfants), en comprimés et en injectable si l’affection nécessite une intervention rapide , Solupred 20* en comprimés

• Anti-allergiques :
- Pour des rhinites allergiques, des allergies cutanées, de l’urticaire : Aerius*, Xyzall* en comprimés
- Pour un choc anaphylactique ou un œdème de Quincke car l’intervention doit être immédiate : adrénaline ampoule injectable : Anahelp*

• Anti-douleurs et fièvre : Ibuprofène : Advil*, Paracétamol : Doliprane* en sachets 300mg enfants et en comprimés

• Pommades :

- Pour de l’eczéma sur le corps : Diprosone*
- Pour de l’eczéma ou inflammation sur le visage : Locapred*
- Pour une plaie infectées ou susceptible de l’être : Fucidine*
- Pour les piqûres d’insecte ou méduses : Onctose Hydrocortisone*
- Pour les mycoses : Kétoderm*
- Pour l’herpes labial : Zovirax*
- Pour les brûlures : Biafine*

• Collyres :

- Pour une conjonctivite : Exocine*
- Pour une irritation oculaire : Dacryosérum*

• Désinfectant local : Diaseptyl* solution

• Pour traiter localement une otite : Panotile* gouttes auriculaires

• Divers:

Pince à épiler, aspi-venin, lotions anti-moustiques, écran total, sparadraps, pansements, rubans adhésif, compresses stériles, bandes de crêpe et de gaze seringues, aiguilles stériles, Micropur (pour désinfecter l’eau), nécessaire pour points de suture, steristip*, nécessaire pour perfusion stérile.

Je précise que nous n’utiliserons assurément pas nous-même les nécessaires pour points de suture, pour perfusion, et les seringues, mais nous préférons donner notre matériel dans un dispensaire quelconque, selon le pays, le cas échéant, pour qu’ils nous soignent avec….. Mieux vaut prévenir…..

3 / Le paludisme

Nous avons opté pour emporter un spray répulsif anti moustique, un diffuseur électrique, et quelques boites de Malarone* ( voir plus loin) que nous prendrons après vérification auprès du pays en Asie et en Afrique si besoin. Nous en rachèterons sur place, le cas échéant.

3 – 1 / Définition

Le paludisme ou malaria (pays anglophones) est la première maladie parasitaire mondiale, responsable annuellement de plus de 2,5 millions de décès ; l’agent infectieux responsable de cette mortalité est Plasmodium falciparum, répandu sur toute la ” ceinture de pauvreté du globe “. Voir maintes sites spécialisés pour la répartition du paludisme dans le monde .

3 – 2 / La contamination

Il se transmet d’homme à homme par l’intermédiaire du moustique anophèle femelle qui pique du crépuscule à l’aurore. Le paludisme est d’autant plus fréquent que la zone est plus humide, plus chaude, de basse altitude (pas de paludisme au dessus de 2.500m), plus enclavé, plus pauvre.

Très simple : commence avec le coucher du soleil, est maximale en milieu de nuit, disparaît à l’aube.
Piège : on n’entend pas les moustiques responsables (anophèles) et on ne ressent pas leur piqûre.
Petites consolations : ces moustiques sont très fragiles : quand il fait grand vent, on peut relâcher sa vigilance ; ils ne supportent pas l’altitude et disparaissent parfois à 1500m, toujours à 2000m.

3 – 3 / La protection

La protection contre le paludisme repose sur toutes les mesures visant à éviter les piqûres de moustique nocturnes (vêtements recouvrants, répulsifs, moustiquaires imprégnées…) et sur la prise de médicaments préventifs.
Néanmoins aucune protection absolue n’est aujourd’hui possible. Il faut donc mettre tout en œuvre pour éviter de se faire contaminer

- Eviter les piqûres

Trois mesures principales et quelques accessoires (si on peut les mettre toutes en œuvre, c’est parfait) : dès le crépuscule.

Mesures très utiles

1) Porter des vêtements recouvrant le maximum de surface corporelle : pantalons et chemises serrées aux extrêmités (style tenue de jogging). Pas de tissus synthétiques (risque mycose) ni de tissus trop chauds : l’idéal est le coton .Chaussettes, chaussures fermées.

2) Sur les parties restées découvertes, appliquer des répulsifs anti-moustiques efficaces : bien peu le sont ! Sont conformes aux recommandations du Ministères de la Santé Insect Ecran, 5/5Tropic, et la toute récente gamme Repel Insect (adulte, enfant, tissus).

3) Ne dormir que sous moustiquaire imprégnée d’insecticide (pyréthrinoïdes). Trois avantages : barrière mécanique, effet répulsif et effet mortel (KD) pour tout insecte qui se pose dessus. C’est la protection majeure reconnue par l’OMS.

Mesures utiles

1) L’air conditionné est une bonne chose, quand on peut bien sur, mais limitée : il ne fait que diminuer l’agressivité des moustiques qui ont pu pénétrer dans la chambre : attention aux petites ” clims ” individuelles qui ne dispensent donc pas de la moustiquaire imprégnée

2) Les sprays insecticides (type Baygon*) peuvent d’être d’un bon appoint mais sont inutiles dans une chambre munie d’une moustiquaire imprégnée. Attention à ne pas s’intoxiquer par de trop fortes vaporisations.

3) Les diffuseurs électriques (type 5/5) sont de loin préférables, distribuant la dose utile sur toute une nuit de manière homogène.

4) Les serpentins incandescents sont utiles dans des espaces vastes, par exemple sous la table d’une grande salle à manger, ou lors de soirées extérieures s’il n’y a pas trop de vent. Ne pas mettre dans une petite chambre close (céphalées le lendemain).

Mesures inutiles

1) Les appareils lumineux qui attirent les insectes en espérant les brûler sur leurs résistances.

2) Les appareils à ultrasons, portables ou fixes, qui frôlent vraiment l’arnaque.

- Les médicaments anti-paludéens

La résistance du parasite aux médicaments est en constante croissance :

• la chloroquine (Nivaquine*) ne peut quasiment plus nulle part être utilisée seule ;
• il faut lui adjoindre (proguanil + Paludrine*) = Savarine* : et même cette association n’est désormais acceptable que pour une partie sans cesse rétrécie de la planète.
• L’efficacité de la méfloquine (Lariam*) diminue également… mais pas ses effets secondaires, redoutables….
• Reste Malarone* = (Atovaquone + Proguanil) en zone II en alternative à la Savarine* et zone III en alternative au Lariam*.

Avec l’intérêt de débuter le traitement la veille du départ ou le jour du départ et le poursuivre durant tout le séjour et pendant les 7 jours suivant le retour.

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